Réduire l’impact environnemental tout en sécurisant
Comme nous l’évoquons régulièrement sur ce blog, la sécurité ne doit en aucun cas être synonyme de gaspillage. Bien au contraire, on peut tout à fait allier rigueur et durabilité. Dans le cas d’un dossier papier, vous pouvez favoriser l’utilisation de papier recyclé, certifié FSC ou PEFC, réduire le nombre de pages en privilégiant le recto-verso, et minimiser les impressions en couleur. De même, veillez à ne pas multiplier les exemplaires si une seule copie est demandée : la qualité prime toujours sur la quantité.
En matière d’emballage, des protections réutilisables ou faites de matières responsables permettent de maintenir la fiabilité du paquet sans introduire un surplus de pollution. Il existe aujourd’hui des enveloppes en fibres recyclées et compostables, capables de protéger vos documents dans la plupart des conditions de transport. Lorsque vous préparez votre envoi, comparez différents transporteurs pour repérer ceux qui s’engagent à réduire leur empreinte carbone. Certains proposent des solutions de groupage de colis ou des livraisons en véhicules électriques, autant d’options cohérentes avec votre démarche.
Au niveau numérique, on souligne parfois que le stockage et le transfert de données ont aussi un impact écologique, du fait de l’énergie nécessaire au fonctionnement des serveurs. Pour limiter cet impact, optez pour des services éco-responsables qui investissent dans les énergies renouvelables. Vous pouvez également supprimer tout fichier inutile (versions obsolètes, doublons) avant de soumettre votre dossier, et encourager votre équipe à archiver et compresser les données de façon raisonnée.
Chiffres clés de la labellisation verte et de l’envoi responsable
Quelques données chiffrées illustrent l’importance de sécuriser et d’optimiser l’envoi de dossiers pour la labellisation verte. En France, plus de 500 labels écologiques différents coexistent dans divers secteurs, allant de l’agroalimentaire à la construction, en passant par les services. Chaque année, près de 50 % des entreprises qui souhaitent mettre en avant leur engagement environnemental engagent un processus de labellisation ou de certification, montrant l’essor de ces démarches dans l’économie.
Sur un plan global, il est estimé que 25 % des documents transmis pour des labellisations peuvent être sujets à des erreurs de présentation ou des oublis de pièces jointes, pouvant retarder considérablement la reconnaissance officielle d’un projet. De plus, selon une étude menée par des plateformes de transfert de fichiers sécurisés, 30 à 40 % des envois numériques de dossiers à fort enjeux subissent des difficultés liées au choix d’un outil inadapté (problème de compatibilité, manque d’authentification ou de cryptage).